Interview
Mégane Jones
SN : Bonjour, Mégane. Comment vas-tu ce matin ?
MJ : Bonjour, Sylvie. Ça va. Le temps est un peu plus clément, ça redonne le moral.
(rires des deux interlocutrices)
SN : Le but de cette interview est de dire aux lecteurs qui tu es vraiment et ce que tu ressens. Es-tu prête ?
MJ : Pas vraiment. Tout est dit dans Âme de Lycan. Mais allons-y.
SN : J’ai essayé en effet de montrer qui tu es dans la série. Tu connais les lecteurs(trices), ils en veulent toujours plus. Alors, dis-moi. On sait que tu n’as pas vécu sereinement ta transition d’humaine en louve/vampire. Que peux-tu nous dire de ces moments ?
MJ : Une période particulière difficile pour moi. Je me souviens de la terreur de voir les yeux de louve ou de voir mes mains se transformer en patte. Je ne voulais pas de ces changements. Imagine bien le truc. Tu passes vingt ans à vivre comme une humaine et soudain, tu découvres que tu ne l’es pas totalement. Que tu es autre chose. Je crois bien avoir utilisé le mot monstre à l’époque. Un monstre terrifiant que je ne connaissais que dans les films d’horreur.
SN : Tu vivais un film d’horreur.
MJ : Exactement ! Ajoute à cela que les vampires et les lycans m’imposaient de choisir un camp. Situation plutôt comique avec le recul. Comment pouvais-je faire un choix alors que je ne savais rien ni de l’une ni de l’autre communauté ?
SN : Justement, ce choix, tu l’as fait.
MJ : En suivant mon instinct, comme me l’ont conseillé mes amis.
SN : Ton instinct et ton cœur. Raphaël n’est pas complètement étranger à ta décision.
MJ : En effet. Il y a eu énormément de bouleversements pour moi en très peu de temps. Trop pour l’humaine que j’étais encore. Si Raphaël n’avait pas été près de moi, j’aurais perdu pied.
SN : Aujourd’hui, tu sembles parfaitement à l’aise. Tu as réussi à obtenir ce que tu avais demandé à l’époque : pouvoir aller dans chaque communauté, tout en sachant que les lycans resteront ton choix premier.
MJ : Mon âme sœur. Oui, il me serait impossible de quitter les lycans. J’ai appris à aimer ma louve, à aimer la communauté. C’était plus compliqué avec les vampires. Ils m’ont menti, ont cherché à me manipuler. Il leur a fallu gagner ma confiance.
SN : Ça n’a pas été une mince affaire.
MJ : Comme tu dis. Maintenant que mon père a pris le commandement, les choses ont changé. Les vampires espèrent que je pourrai les aider.
SN : Sanguinarius. C’était ma question suivante.
(à suivre...)